La conchyliculture rassemble tout ce qui concerne l’élevage de mollusques et de coquillages. Cette forme de culture, qui allie l’aquaculture et la mariculture, prouve bien qu’on peut faire un élevage de tout. Les formes les plus connues de la conchyliculture sont l’ostréiculture, ou élevage d’huîtres, et la mytiliculture ou l’élevage de moules.
L’ostréiculture ou l’élevage des huitres
Au vu des nombreuses consommations d’huîtres, il semblerait que ce marché soit très florissant. Pourtant c’est un métier exigeant, et parfois peu gratifiant. Les avancées techniques ont très peu de prise sur les techniques d’élevage. L’élevage commence par le captage. Il s’agit de choisir les petites huîtres qu’on va élever. Si l’on veut obtenir des huîtres biologiques, le captage doit s’opérer dans le milieu naturel de l’huître, ou dans une écloserie certifiée bio. La patience est de mise, car l’huître n’atteint son plein développement qu’après un peu moins de 3 ans. Il faut être vigilant quant à la qualité de l’eau dans laquelle les huîtres sont immergées. Il faut parfois les retourner un à un à la main, ou vérifier à la main qu’elles ne se collent pas les unes aux autres. Dernièrement, les températures trop chaudes ont été source de catastrophes pour les huîtres. Plusieurs ostréiculteurs ont perdu toute leur production, car la température de la mer était trop élevée.
La mytiliculture, l’élevage de moule
L’élevage de moules est parfois couplé avec l’élevage d’huîtres pour maximiser les bénéfices. Les deux cultures dépendent beaucoup des caprices de la nature. Mais l’élevage de moules présente plus de diversités. La moule peut être élevée sur parc comme l’huître, mais c’est peu utilisé comme technique. Selon le lieu, la moule peut être élevée sur bouchots, ou sur cordes. Les deux utilisent des cordes. Suspendre les moules pendant la phase de développement permet de les protéger des crabes. On peut aussi les surélever grâce à des pieux. Ces deux êtres vivants présentent l’avantage majeur d’un élevage propre, protecteur de l’environnement. Ces deux animaux se nourrissent exclusivement de produits qu’ils trouvent dans la mer, n’ont pas besoin de traitements chimiques comme la fumigation par exemple. Mais les caprices de la nature en font des métiers durs.